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Forbes Afrique - Croissance : léger rebond en Afrique subsaharienne pour 2017

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Forbes Afrique - Croissance : léger rebond en Afrique subsaharienne pour 2017

Saharan Group

L’édition 2017 du rapport « perspectives économiques mondiales » de la Banque mondiale (BM) indique que la croissance en Afrique subsaharienne devrait enregistrer un léger rebond à 2,9 % en 2017, la région continuant à s’adapter à la baisse des prix des produits de base.

Le rapport de la Banque mondiale, publié au mois de janvier, indique que la croissance en Afrique du Sud et dans les pays exportateurs de pétrole devrait être plus faible, alors qu’elle devrait rester robuste dans les économies peu riches en ressources naturelles. « La croissance en Afrique du Sud devrait progresser à 1,1 % cette année. La production sud-africaine sera freinée par le resserrement de la politique budgétaire et un taux de chômage élevé qui pèse sur les dépenses de consommation », indique le rapport.  Pour sa part, fait savoir le BM, le Nigéria devrait se remettre de la récession et afficher une croissance de 1 %, « une modeste hausse prévue des prix du pétrole conjuguée à une augmentation de la production pétrolière devant doper les recettes intérieures ». De son côté, l’Angola devrait voir sa croissance progresser au taux modeste de 1,2 %, le niveau élevé de l’inflation et une politique serrée continuant de peser sur la consommation et l’investissement. « Dans les autres pays exportateurs de minéraux et de l’énergie, les perspectives sont globalement favorables. La croissance au Ghana devrait progresser à 7,5 %, à la faveur de l’amélioration de la situation budgétaire et de la position extérieure qui aide à renforcer la confiance des investisseurs. Les progrès accomplis dans le développement du secteur énergétique au Mozambique aideront à stimuler les investissements dans la production de gaz naturel du pays et contribueront à accélérer le taux de croissance à 5,2 %. La reprise après la crise d’Ebola devrait permettre d’enregistrer une croissance de 4,6 % en Guinée, de 5,8 % au Libéria et de 6,9 % en Sierra Leone », souligne la Banque mondiale. Cette dernière soutient que les programmes de grande envergure d’investissement dans les infrastructures continueront de soutenir la forte croissance dans les pays exportateurs de produits agricoles, la Côte d’Ivoire et l’Éthiopie devant afficher 8 % de croissance ou plus. Toutefois, nuance-t-elle, la fragilité politique freinera la croissance dans des pays comme le Burundi et la Gambie. Parmi les pays importateurs de produits de base, indique le rapport de l’institution de Bretton Woods, Cabo Verde devrait enregistrer une croissance de 3,3 %, Maurice une légère croissance à 3,5 %, et les Seychelles un ralentissement à 3,5 %, sous l’effet de l’incertitude en Europe qui pèse sur le tourisme, les investissements et les flux commerciaux. « Le Lesotho, qui devrait atteindre un taux de croissance de 3,7 %, et le Swaziland, qui devrait sortir de la récession et renouer avec la croissance au taux de 1,9 %, devraient bénéficier du commerce régional et des investissements dans les infrastructures », note le rapport.

 

Risques prépondérants

Néanmoins, la BM attire l’attention sur les risques d’aggravation des perspectives qui demeurent prépondérants. Sur le plan extérieur, explique le rapport, l’incertitude accrue des politiques aux États-Unis et en Europe pourrait entraîner l’instabilité des marchés des capitaux et l’augmentation des coûts d’emprunt ou réduire les flux de capitaux vers les marchés émergents et frontières. « Une inflexion des flux de capitaux en direction de la région porterait un dur coup à des monnaies faisant le plus l’objet de transactions, comme le rand sud-africain. Un ralentissement plus prononcé que prévu en Chine pourrait peser sur la demande de produits d’exportation et saper les prix. La faiblesse persistante des prix des produits de base réduirait les soldes budgétaires et les soldes des comptes courants, contraignant les pays à des réductions des dépenses qui pourraient affaiblir la reprise et l’investissement », prévient la BM. Les risques intérieurs, quant à eux, englobent la non-adaptation à la baisse des prix des produits de base et la faiblesse de la demande mondiale. « Les pressions populistes peuvent dissuader les autorités de prendre les mesures nécessaires pour maîtriser les déficits budgétaires et rétablir les politiques de protection. Une détérioration plus poussée des conditions de sécurité dans certains pays pourrait mettre à rude épreuve les finances publiques », alerte l’institution de Bretton Woods.

Ralentissement de la croissance en 2016

Le rapport de la Banque mondiale rappelle que la croissance dans la région Afrique subsaharienne a ralenti à 1,5 % en 2016. Ce qui est le taux le plus faible depuis plus de deux décennies, alors que les pays exportateurs de produits de base s’adaptent à la baisse des prix. En outre, le PIB par habitant de la région s’est contracté d’environ 1,1 %. « L’Afrique du Sud et les pays exportateurs de pétrole, qui contribuent aux deux tiers de la production régionale, ont représenté l’essentiel du ralentissement, tandis que l’activité dans les économies disposant de peu de ressources naturelles est restée globalement solide », note le rapport. Selon la Banque mondiale, en Afrique du Sud, la croissance a ralenti à 0,4 % en 2016, ce qui atteste des effets de la faiblesse des prix des produits de base et des préoccupations accrues concernant la gouvernance. « Les deux principaux pays exportateurs de pétrole de la région, à savoir l’Angola, où la croissance a reculé à 0,4 %, et le Nigéria, où elle s’est contractée de 1,7 %, ont été confrontés à de graves difficultés économiques et financières. D’autres pays exportateurs de pétrole ont également été durement touchés par la faiblesse des prix du pétrole, le Tchad ayant enregistré une contraction de la croissance de 3,5 % et la Guinée équatoriale ayant affiché un recul de 5,7 % », indique le rapport. Par ailleurs, expliquent les rédacteurs du rapport, les pays exportateurs de métaux ont été également aux prises avec les prix bas. Ainsi, précisent-ils, la croissance a ralenti à 2,7 % en République démocratique du Congo et à 3,6 % au Mozambique, où l’augmentation de la dette publique a pesé sur l’attitude des investisseurs. « La reprise de la croissance après la crise d’Ebola en Guinée, où elle s’est accélérée à 5,2 %, au Libéria, où elle a atteint 2,5 %, et en Sierra Leone, où elle est passée à 3,9 %, a été entravée par la faiblesse des prix du minerai de fer », fait savoir le document de la BM. Sur un autre registre, renseigne-t-on, de nombreux pays exportateurs de produits agricoles, comme la Côte d’Ivoire (où la croissance a progressé de 7,8 %) et l’Éthiopie (où la croissance a bondi de 8,4 %) ont enregistré une forte production à la faveur d’investissements dans les infrastructures. En outre, explique-t-on, parmi les pays importateurs de produits de base, la croissance est passée à 3 % à Cabo Verde et s’est stabilisée à 3,2 % à Maurice grâce au tourisme.