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RFI - Les ambitions d’Orange en Afrique

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RFI - Les ambitions d’Orange en Afrique

Saharan Group

Le groupe français Orange a acheté l’année dernière Tigo en RD Congo, Cellcom au Libéria, Airtel en Sierra Leone et au Burkina Faso. Le PDG d’Orange Afrique et Moyen-Orient a séjourné à Ouagadougou les jeudi et vendredi 16 et 17 mars 2017, pour marquer le changement de nom et lancer la marque de son groupe : Airtel Burkina est donc devenu Orange Burkina.

Environ 1 milliard d’euros, c’est l’estimation de la somme que Orange a déboursé l’année dernière pour racheter 3 de ses concurrents en Afrique. Pour le PDG d’Orange Afrique Moyen-Orient, Bruno Metling, le groupe a deux piliers : « l’Europe et l’Afrique-Moyen-Orient. Donc, quand on investit, c’est dans la durée et ce n’est pas un hasard si aujourd’hui, non seulement ici (au Burkina Faso) mais au Libéria où ce n’était pas évident au lendemain du drame sanitaire qu’avait connu le Libéria (épidémie d’Ebola), ce n’est pas un hasard si en Sierra Leone, ce n’est pas un hasard si dans d’autres pays que je ne peux citer aujourd’hui, nous sommes dans une logique d’investissement et de développement. Mais il arrive, de manière très rare, comme au Kenya, en Ouganda où on considère que les règles du jeu ne permettent pas à Orange de se développer normalement par rapport à la légitime compétition du secteur et en ce on en tire les conclusions. »

Objectif, améliorer la qualité des services

Qu’est-ce qui a changé pour certains clients d’Airtel au Burkina Faso depuis l’arrivée d’Orange ? Innocent Serge Kouakou affirme se connecter plus souvent sur internet : « lorsque j’utilisais la puce Airtel, je n’arrivais pas à me connecter toute une journée, parce que c’était cher. Pour un giga, il fallait 10.000 francs CFA. Avec Orange, pour un forfait de 3 jours, on a 500 méga à 1.025 francs. C’est comme ça qu’on s’en sort. »

Les communications coûtent chers pour la majorité des Burkinabè. Orange assure vouloir permettre à ses clients de passer des appels à des tarifs compétitifs, aussi bien au niveau du Burkina Faso que vers certains pays de la sous-région où le groupe est implanté, explique Ben Cheick Haidara, directeur général d’Orange Burkina et ex-directeur général d’Airtel Burkina : « progressivement, le client va remarquer une qualité croissante des services. Il y a des investissements massifs qui ont déjà été engagés et qui continueront, pour l’amélioration, non seulement de la qualité de la communication au niveau de la voix, mais également de la qualité de la connectivité pour l’internet à travers la fibre optique, les contenus et d’autres initiatives de modernisation du réseau. »

Des transferts d’argent et des services financiers via le mobile suspendus

Le segment du mobile banking, en forte progression a subi un revers ces derniers jours : la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest vient de bloquer les transferts d'argent opéré par Orange Money entre la France et certains pays de la zone monétaire ouest-africaine (UEMOA), comme le Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

« La Banque centrale a suspendu ces transferts en nous demandant d’avoir un intermédiaire qui serait une banque. Nous travaillons de façon intelligente avec la Banque centrale aujourd’hui, pour rétablir au plus vite ce service à destination de nos clients », explique à RFI le directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, Mamadou Bamba. 
Selon les données du groupe, plus de 30 millions de clients de 17 pays utilisent les services d’Orange money.

Image : Le siège de la société de téléphonie Orange au Burkina Faso. RFI/Stanislas Ndayishimiye